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Conseil du Coteau

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 19:44




La Fontaine Couverte à Cachan, c'est une petite bâtisse au croisement du sentier des Garennes et du sentier de la Fontaine Couverte. On peut y venir par la rue des Vignes ou par le boulevard de la Vanne.

Plusieurs aménagements sont prévus autour de la Fontaine Couverte :

·         démolition d'une maison au 72 boulevard de la Vanne, la maison de Louise qui donnait quelques signes de fléchissement,


(c'est fait !)

·         la construction à la place de la maison de Louise d'une plate-forme. Projet à définir ou à découvrir.

·     L'aménagement du jardin en dessous de la Fontaine Couverte en jardin moyenâgeux.

 

Un peu d'histoire…

 

La fontaine Couverte  fut fabriquée au IXe siècle. Le 13 janvier 829, Louis le Pieu en donna la propriété à l’abbaye de St. Germain-des-Prés. Elle est connue depuis plus de 1000 ans.

 

Au Moyen-âge, plusieurs sources du Coteau s'y rassemblent ; elle devint un château d’eau, avant de rejoindre le domaine des religieux, installé au fond de la vallée. Par coutume, le trop-plein d'eau est donné aux habitants de Cachan. Rien ne change jusqu'au XVIIème siècle et la sécheresse des années 1667-1669. Les échevins et le Prévôt de la Ville de Paris sont autorisés par le Roi à faire les travaux nécessaires pour capter de nouvelles sources et pallier ainsi l'insuffisance des eaux de l'Aqueduc Médicis. Après de vaines recherches pour de nouvelles sources, les envoyés de Paris jettent leur dévolu sur les eaux de Cachan.

 

Les eaux non utilisées par les moines étaient distribuées aux habitants des hameaux de Cachan. La fontaine devait avoir un débit important, puisque le 22 juin 1671, le prévôt de la ville de Paris obtint du roi Casimir de Pologne, propriétaire de la source en tant qu’abbé commendataire, sa cession à la capitale pour que ses eaux aillent grossir celles insuffisantes de l’aqueduc Médicis.

 

Par acte du 22 juin 1671, le roi Casimir, abbé commanditaire de l'Abbaye de Saint-Germain, cède à la Ville de Paris la source d'eau située sur son domaine. La fontaine couverte est désormais reliée à l'Aqueduc Médicis et à Paris, à condition de réserver un pouce d'eau (20 000 litres par jour) à l'Abbaye, qui continue de donner le trop-plein aux habitants du village.


Cette fontaine se trouvait dans les vignes au dessus du château. Par la suite, elle devint une fontaine publique.  L'eau de ces sources est stockée dans le regard de la "fontaine couverte" construite en 1836. L'eau débouche dans l'aqueduc entre les regards XI et XII.

 

La construction extérieure de la fontaine, telle que l'on peut la voir aujourd'hui, ne remonte pas au-delà du XIXème siècle et ne présente guère d'intérêt. Le château d'eau, à l'intérieur, avec la cuvette d'arrivée et les cuvettes de distribution individuelle, reste en revanche un des derniers et précieux vestiges, avec la cuvette du Trou Morin au Pré Saint-Gervais, des châteaux d'eau en usage au XVIIème siècle pour la distribution des eaux de la Ville de Paris. "

 



Et puis, ... les écrivains de la Pléiade fréquentaient ce lieu et venaient y faire rafraîchir leur vin.


Dès le XVIe siècle, les poètes de la Pléiade, école littéraire dont le chef de file était Pierre de Ronsard (1524-1585), aiment à venir se promener le long de la Bièvre et boire le vin nouveau dans les tavernes alentour. L’un de leurs amis, Jean Passerat (1534-1602), un érudit et un humaniste, professeur d’éloquence au Collège Royal, a écrit quelques vers.

 

On sait qu'en 1552, les poètes de la Pléiade réunis à Arcueil (Cachan n’existe pas encore) pour fêter la représentation de la Gléopâtre de Jodelle, immolèrent aux pieds du poète, par une réminiscence antique, un bouc  couronné de fleurs. Bertrand Bergier, dans ses  « Dithyrambes recitez à la pompe du bouc de E. Jodelle » cite Vergèce parmi ceux qui assistaient à ce sacrifice après boire.


A plus pour une découverte plus en profondeur de l'histoire et du projet...

 

 

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